pas d'accord avec les arguments de Thomas (je note ce jour d'une pierre grise dans mon calendrier personnel) même si j'ai la même conclusion : ça ne marchera jamais.
1) à défaut de compétition explicite entre les joueurs, le GN conserve une dimension agonale.
2) pour la dimension passive, l'argument est balèze. mais quand on y regarde de plus près, il y a déjà des joueurs passifs au sein d'un GN. des joueurs qui sont clairement spectateurs du jeu d'autrui, et peu créateurs de jeu par eux-mêmes. est-ce dommage, est-ce néfaste, ou juste un mal nécessaire ? là n'est pas la question : pas d'option vraiment passive, comme un strict spectateur, mais clairement, il y a une place dans le GN pour des acteurs passifs, même si c'est regrettable de mon point de vue.
3) cul, pognon et stars... du cul et des stars, il y en a déjà dans le GN

- pour le pognon, ça viendra, voire c'est déjà là. je ne parle pas d'une professionnalisation massive ou de GNs à 2000€ le week-end, hein. Par contre on voit des évènements qui tournent sur des budgets croissants, sans considération de leur audience (c'est évident qu'un budget de mass-larp c'est plus gros qu'un GN à 16 personnes), et je prédis que le temps qui nous sépare de GNs "sponsorisés" par des grosses boîtes est inférieur à 5 ans.
4) maillage / formation initiale / visibilité : il manque encore la possibilité pour des enfants de faire du GN facilement, dès l'école, pour réellement populariser la pratique. et une médiatisation massive qui semble incompatible avec la "lisibilité" encore très réduite du jeu par des personnes extérieures.
La vraie question, au fond, c'est : le GN DOIT-il être aussi connu que le foot ?
sur ce je retourne à mon déjeuner, que les arguments de Thomas auront eu le mérite de me faire interrompre.